Un enfant sur dix dans le monde a déjà été privé de l’affection et de la prise en charge de ses parents, ou risque d’en être privé.
Hermann Gmeiner a conceptualisé le village d’enfants SOS en 1949, comme une réponse novatrice à la situation des enfants en Europe après la seconde guerre mondiale. Il voulait ainsi faire en sorte qu’aucun enfant ne grandisse seul, et surtout que chacun ait sa place dans une famille.
Les villages d’enfants SOS ont depuis continué à avancer sur le même chemin. Aujourd’hui encore, nous veillons à ce qu’une prise en charge de qualité appropriée soit proposée à tous les enfants et jeunes de notre groupe cible. C’est ce que nous appelons la « garantie prise en charge SOS ».
Les enfants naissent innocents, ils n’ont que peu d’emprise sur le monde qui les entoure, et pourtant, ils doivent subir les séquelles laissées par une croissance dépourvue d’amour et d’une prise en charge inconditionnelle. Cela a des répercussions sur toute la société. En effet, les enfants exposés à l’abandon, à la négligence, aux mauvais traitements ou à la pauvreté éprouvent davantage de difficultés à devenir des membres actifs de la société. S’ils ne sont pas traités, ces problèmes sont souvent transmis à la génération suivante, qui s’y trouve confrontée à son tour.
Nous voulons briser ce cercle vicieux. Nous voulons concrétiser notre vision selon laquelle chaque enfant fait partie d’une famille et grandit dans un climat d’amour, de respect et de sécurité. Nous souhaitons que les enfants grandissent dans des communautés où leurs droits sont préservés et défendus, où ils jouissent de conditions de vie décentes et d’un accès à une éducation de qualité et aux services de santé. Les enfants doivent disposer de tout le soutien dont ils ont besoin pour profiter d’une enfance heureuse et saine. Soutenus pour surmonter les défis de la vie et pour atteindre leur plein potentiel, ils sont capables de devenir indépendants et de contribuer à la vie de la société. Les enfants sont en fait le meilleur investissement possible pour une communauté.
S’ils sont suffisamment forts, les enfants peuvent changer le monde. Voilà tout l’intérêt de « prendre soin d’autrui ».